Glossaire – Les pompes funèbres

Les cendres

Les cendres sont les restes du corps d’une personne crématisée.

Les cendres ont le statut de restes humains, c’est-à-dire que leur destination est réglementée même si leur transport en véhicule ordinaire est autorisé.

Les cendres peuvent faire l’objet d’un rituel, comme être conservées dans une urne ou dispersées dans un lieu parfois symbolique comme dans l’océan pour des marins.

Dans le langage commun, les cendres peuvent être assimilées aux restes d’une dépouille mortelle.

Le cercueil

Un cercueil est une longue caisse dans laquelle est déposé le corps d’un défunt avant l’inhumation ou la crémation.

En France, la fourniture d’un cercueil est obligatoire.

Il doit obligatoirement comporter le réceptacle en bois dont l’épaisseur est réglementée, des poignées, une garniture étanche et une plaque d’identité gravée.

Le cercueil de crémation est en bois tendre ou composite agréé, les poignées sont en matériaux sublimables.

Le cercueil hermétique est un cercueil à l’intérieur duquel est posée une « enveloppe » en zinc équipée d’un filtre épurateur.

Un cercueil hermétique est obligatoire quand il y a passage des frontières nationales. Il peut l’être aussi si le décès est dû à certaines maladies contagieuses ou si le médecin ayant constaté le décès l’exige.

Le capiton

Accessoire, non obligatoire, en tissu (satin généralement) capitonné de ouate garnissant le cercueil et enveloppant le corps du défunt.

La tendance est au capiton biodégradable.

Le capiton remplace le linceul utilisé autrefois.

La cérémonie funéraire

Instant de recueillement pendant lequel s’exécutent les rituels d’hommage et d’adieu au défunt.

Le rite funéraire (ou funérailles) est un ensemble de gestes et de paroles et dans certains pays de danses, accompagnant la mort d’un être humain.

La cérémonie peut être civile ou religieuse.

La chambre funéraire

Lieu public appartenant généralement à une entreprise de pompes funèbres dans lequel reposent les défunts.

Ce lieu, soumis à une sévère réglementation, doit être équipé de salons dans lesquels sont exposés les défunts, de parties publiques de circulation et d’une zone technique dotée d’une chambre froide et d’une salle de préparation des défunts.

La chambre mortuaire

Équipement identique en tout point à la chambre funéraire, mais dont sont dotés les établissements de santé publics ou privés au-delà du seuil de 200 décès par an (environ). La chambre mortuaire ne peut recevoir que les corps des personnes décédées dans leur établissement.

La crémation

La crémation est une technique funéraire visant à brûler et réduire en cendres le corps d’un être humain décédé. Elle peut avoir pour certain une dimension sacrée (Inde).

La demande de crémation inclut une déclaration sur l’honneur de la part du demandeur qu’il agit en conformité avec la volonté du défunt.

L'enterrement

Mot communément utilisé pour l’ensemble des rituels dus aux défunts, et regroupant généralement la cérémonie religieuse ou civile et l’inhumation en pleine terre ou en caveau aménagé dans le sol.

L'exhumation

Action de déterrer le corps d’un défunt, de le retirer de son lieu de sépulture.

Les frais avancés pour le compte de la famille (ou débours)

Sommes payées par l’entreprise de pompes funèbres pour le compte de la famille et à sa demande. Il lui évite le souci de payer directement les frais occasionnés par l’organisation des funérailles, police, services municipaux, clergé, etc.

L’entreprise de pompes funèbres ne doit prélever aucun bénéfice sur ces sommes. Sur les documents commerciaux, devis, commande et facture, ces sommes doivent apparaître dans un total séparé de l’ensemble des prestations de l’entreprise.

Le funérarium

Lieu public appartenant généralement à une entreprise de pompes funèbres dans lequel reposent les défunts. Ce lieu, soumis à une sévère réglementation, doit être équipé de salons dans lesquels sont exposés les défunts, de parties publiques de circulation et d’une zone technique dotée d’une chambre froide et d’une salle de préparation des défunts.

La funétique®

Terme protégé par l’Institut National de la Propriété Industrielle désignant l’ensemble des services se rapportant aux Arts et Techniques liés aux activités funéraires.

L'habilitation

Autorisation d’exercer délivrée par la préfecture donnée à une entreprise de pompes funèbres au vu de diplômes et d’attestations de formation du personnel et de justificatifs de conformités techniques (locaux et véhicules). Elle est soumise à renouvellement tous les six ans.

L'inhumation

Action de déposer le corps d’un défunt dans une sépulture après une cérémonie ordinaire.

La mise en bière ou fermeture du cercueil

Action de fermer un cercueil après que le défunt y a été présenté (la fermeture d’un cercueil est définitive).

Le parent le plus proche

Le plus proche parent d’une personne décédée est généralement le conjoint même si ce dernier avait des enfants d’un premier lit. L’ordre de parentalité est le conjoint, les enfants, les parents, les frères et soeurs, les oncles et tantes, etc.

Le personnel des pompes funèbres

L’assistant funéraire reçoit et accompagne la famille, prend connaissance des volontés pour organiser les funérailles. Il établit le devis et après accord, fait valider la commande par la famille.

Le maître de cérémonie assure l’ordonnancement de la cérémonie selon les souhaits de la famille et en relation avec le clergé (dans le cadre d’une cérémonie religieuse). Son rôle essentiel est l’accompagnement et le soutien de la famille depuis la mise en bière jusqu’à l’inhumation ou la crémation. Sa présence n’est pas obligatoire.

Les porteurs assurent la mise en bière, le portage du cercueil durant la cérémonie et la descente du corps lors de l’inhumation. La prestation des porteurs peut être assurée à titre exceptionnel par les proches de la famille qui est alors responsable d’un éventuel accident (chute par exemple).

Les pompes funèbres

Activité consistant à apporter un service complet aux familles endeuillées au moment d’un décès, en vue d’organiser les funérailles : de la prise en charge du corps à l’inhumation ou la crémation. C’est aussi apporter un accompagnement, une écoute attentive et des conseils.

Les prélèvement sur compte du défunt

À la demande de la famille, la loi autorise aujourd’hui l’entreprise de pompes funèbres à prélever jusqu’à la somme de 5 000 € sur le compte du défunt en vue de régler les frais de ses obsèques. Ce montant est réévalué chaque année selon l’indice INSEE des prix à la consommation.

Le registre de condoléances

Le reliquaire

Petit cercueil dans lequel sont déposés les restes mortels d’un défunt (ossements) à l’issue d’une exhumation.

C’est une prestation obligatoire : tout autre contenant est interdit.

La sépulture

Terme à double sens : il désigne de manière générale la cérémonie funèbre et/ou l’enterrement, mais aussi le lieu où reposent le corps du défunt.

Les taxes liées aux obsèques

Une commune peut seulement prélever la taxe d’inhumation ou de dispersion des cendres et la taxe de convoi. Elle peut demander une redevance pour l’usage du caveau provisoire.

La thanatopraxie et les soins de conservation et de présentation

La thanatopraxie, ou soins de conservation, est l’art, la science ou les techniques modernes permettant de préserver le corps des défunts de la décomposition naturelle, de les présenter avec l’apparence de la vie pour les funérailles et d’assurer la destruction d’un maximum d’infections et micro-organismes pathologiques contenus dans le corps des défunts. Ces soins sont assurés par une personne diplômée (thanatopracteur). Lors des soins, il est procédé à la toilette et à l’habillage du défunt. La thanatopraxie limite l’utilisation d’une table réfrigérante.

Le tiers payant

Tout comme dans d’autres domaines, il est possible d’utiliser le principe du tiers payant pour régler des frais d’obsèques, si le défunt a cotisé à une mutuelle prévoyant cette prestation.

La toilette

Préparation sommaire du corps d’une personne défunte en vue de sa présentation à sa famille et ses proches.

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