Le déroulement d’une cérémonie funéraire
Pendant les trois ou quatre jours précédents la sépulture, vous êtes accompagné par l’entreprise funéraire que vous avez choisie pour gérer chacune de ces étapes, ainsi qu’au cours des différents temps forts de la cérémonie funéraire.
Avant la cérémonie
Dans un premier temps, a lieu la présentation du défunt, où le corps est visible des vivants pour les derniers hommages. Elle peut se faire aussi bien dans le cercueil, que sur une table réfrigérée ou non, à domicile ou en salon funéraire.
Dans un second temps vient la fermeture du cercueil, appelée aussi mise en bière, qui précède de peu la cérémonie funéraire en elle-même.
Enfin, le défunt est conduit au lieu qui accueillera la cérémonie, puis au cimetière ou directement au crématorium.
La cérémonie : inhumation ou crémation
La crémation
Les évolutions sociétales ont permis de libéraliser la crémation auprès des institutions publiques. Cette philosophie est une affaire de sensibilité ou de conviction, qui se doit d’être respectée.
Lors de la crémation, qui se déroule dans un crématorium, le corps est présenté dans un cercueil. Celui-ci est placé dans un four crématoire chauffée à 850°C ou plus. Le cercueil et le corps sont ainsi réduits en cendres lors d’une cérémonie qui dure environ une heure et demie.
Avant 2008, il était possible de disposer librement des cendres du défunt et de pouvoir les garder chez soi. Aujourd’hui, la loi considère les cendres comme des restes humains et non plus comme un objet. De ce fait, elles doivent être traitées avec le même respect qu’un corps.
Suite à la cérémonie funéraire, les cendres sont rassemblées et disposées dans l’urne prévue à cet effet. Cette urne peut trouver sa place dans un columbarium ou dans une concession de cimetière. Les cendres peuvent également être dispersées, selon des conditions bien spécifiques.
Chaque urne comporte une plaque avec les éléments permettant d’identifier le défunt. Le fait de l’ouvrir est considéré comme une violation de sépulture, punit par le Code Pénal. Les cendres sont considérées comme un corps empêchant ainsi leur séparation.
Si vous avez des questions concernant la crémation ou la destination des cendres, vous pouvez poser votre question à l’un de nos experts, diplômé du DUDF (Diplôme Universitaire du Droit Funéraire) ou bien vous renseigner auprès d’une entreprise de pompes funèbres près de chez vous.
L’inhumation
L’inhumation, c’est à dire la mise en terre, se réalise dans un cimetière.
La première étape est évidemment le convoi funéraire : il part depuis la chambre funéraire, l’église ou le lieu où repose le défunt jusqu’au cimetière. Ce convoi est composé du corbillard transportant le corps, suivi des véhicules de la famille et des proches du défunt.
Puis, le cercueil est emmené au lieu d’inhumation par les porteurs. Ces derniers peuvent être des employés de l’entreprise de pompes funèbres ou bien des proches du disparu.
Vient ensuite l’hommage qui peut être religieux ou civil, en fonction des souhaits de la famille et des dernières volontés du défunt.
Lors de cet hommage, on peut entendre différentes prières, des discours des proches et de la famille et/ou des témoignages. Il se termine par les derniers adieux où chacun peut passer à côté du cercueil, pour rendre un dernier hommage au disparu.
La cérémonie continue avec la mise en terre du défunt, où le cercueil est descendu sous terre par les porteurs et/ou les marbriers funéraires.
Si l’inhumation est réalisée dans un caveau, la fermeture est réalisée par les employés du cimetière.
La cérémonie : civile ou religieuse
La cérémonie civile
Elle se déroule en 3 temps :
Le moment du recueillement, ou de l’adieu, que ce soit par des paroles, des évocations musicales ou la présentation d’objets significatifs ayant appartenu au défunt.
Le temps de la séparation avec la mise à la fosse ou à la flamme du cercueil.
Le dernier temps intervient généralement après la cérémonie. Il se matérialise dans un autre lieu : celui où les participants vont se retrouver entre eux autour d’un repas ou d’une collation. Il permet de clôturer la cérémonie en opérant une transition en douceur vers le devenir de chacun.
La cérémonie religieuse
Selon les différents rites (catholique le plus fréquent en France, Islam, Judaïsme, Orthodoxe, Protestant, Bouddhisme), le point d’orgue reste les pratiques propres à chacune des religions ou confessions.
L’importance des gestes et des paroles selon les livres sacrés (Bible, Coran, Torah, Avesta) est primordiale.
La cérémonie religieuse a pour chacune un représentant du culte (Prêtre, Imam, Rabbin, Pasteur, Bonze, Pandit). En France, le prêtre n’est pas obligatoire : un laïc ou un diacre peut prendre la direction de la cérémonie.
Les cérémonies sont plus ou moins longues, selon s’il est prévu le sacrement de l’eucharistie ou une simple bénédiction (pour le rite catholique).
Après la cérémonie
Pour terminer, il est souvent de coutume que la famille et les proches proposent de partager un verre ou une boisson chaude autour d’une collation, soit dans une salle louée à cet effet auprès de la mairie ou bien de l’entreprise de pompes funèbres, soit au domicile d’un proche du défunt.
Personnaliser une cérémonie funéraire
Aujourd’hui, les obsèques offrent une plus grande souplesse que par le passé et permettent une variété d’options de personnalisation possibles.
La personnalisation est devenue très actuelle et les familles et amis peuvent ainsi s’exprimer de différentes façons.
- Laisser un message dans le cercueil, un objet (sans lithium !), une fleur, un livre, etc.
- Décorer le cercueil (messages écrits dessus, images collées ou dessinées)
- Décorer le salon funéraire (ou le lieu de recueillement choisi) avec les objets personnels du défunt
- Faire défiler des photos sur un écran
- Préparer une playlist représentative du défunt et des moments de bonheur partagés
- Lire des textes ou des poèmes au moment du recueillement avant la fermeture du cercueil, mais également au cours de la cérémonie
- Faire intervenir une chorale, des musiciens (il existe dorénavant des entreprises spécialisées pour intervenir musicalement lors des obsèques)
- Organiser un lâcher de ballons ou de colombes
- etc.
Les cérémonies actuelles, qu’elles soient civiles ou religieuses, permettent désormais aux proches de pouvoir laisser s’exprimer leurs sentiments et par ce biais appréhender le deuil de façon plus sereine et apaisée.
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