Il ne faut pas confondre don du corps à la science et don d’organes.
Le premier a pour vocation de participer aux progrès de la science, le second celle de sauver des vies par le prélèvement puis la greffe.
Aujourd’hui le don du corps à la science est la seule solution légale pour que la science puisse continuer d’étudier directement sur des dépouilles humaines. En France, cette démarche concerne environ 3 000 personnes par an.
Le respect du corps
Les dons n’échappent pas aux articles du Code Civil qui imposent le respect du corps humain, même après la mort. Ainsi le traitement du corps pour des recherches scientifiques et médicales est ainsi autorisé mais il doit se faire avec respect, décence et dignité.
Le don du corps le rend anonyme, la famille perd ses droits. Dans la plupart des cas, le corps est crématisé et les cendres sont dispersées sans que la famille soit tenue au courant. La famille peut récupérer le corps si le défunt ne s’y est pas opposé, de son vivant, l’organisation des funérailles sera alors à la charge de la famille.
Un choix personnel
Toute personne majeure ou mineure émancipée est libre de décider de donner son corps à la science. Le don du corps est une démarche personnelle qui doit être effectuée du vivant du donateur.
Résumé de la procédure
Le donateur adresse une demande manuscrite, signée et datée à un centre de son choix.
Après rencontres et réflexion, le donateur retourne le formulaire communiqué par la faculté de médecine confirmant son souhait. Enfin, le centre envoie au donateur une carte de donateur qui s’engage à la porter en permanence sur lui.