La chambre funéraire tout comme la chambre mortuaire sont des lieux où les proches d’un défunt peuvent se réunir avant les obsèques. Toutes deux sont composées à la fois :
– d’un espace d’accueil pour les familles (partie publique),
– d’une zone à accès réglementé pour les professionnels (partie technique).
Cependant, ces espaces présentent des différences significatives.
La chambre mortuaire ou morgue
La chambre mortuaire, parfois appelée dans le langage courant « morgue » ou « amphithéâtre » est rattachée à un établissement de santé et accueille en priorité les corps des patients qui y sont décédés.
La présence d’une chambre mortuaire est obligatoire si l’établissement de santé enregistre un nombre moyen annuel de décès au moins égal à 200.
Les proches du défunt peuvent ensuite organiser le transfert du corps vers une chambre funéraire.
Le personnel qualifié de la chambre mortuaire assure les soins de toilettes et un espace d’accueil est mis à disposition des familles.
Les trois premiers jours dans une chambre mortuaire sont gratuits, mais en cas de prolongation, des frais journaliers sont fixés par la direction de l’établissement. Le corps peut rester là jusqu’à six jours, parfois même, dix si la famille ne l’a pas réclamé.
La chambre funéraire ou funérarium
La chambre funéraire est gérée par un opérateur funéraire habilité – le plus souvent par une agence de pompes funèbres.
Elle offre un environnement où la famille et les proches peuvent se recueillir, rendre hommage à la personne décédée, et faire leurs adieux dans un cadre approprié. La chambre funéraire peut compter plusieurs salons de présentation.
Elles sont également importantes pour la préparation du corps du défunt. En effet, les professionnels des pompes funèbres travaillent dans ces installations pour effectuer les soins nécessaires au corps.
Le coût de l’utilisation de la chambre funéraire est déterminé par l’entreprise qui la gère.